samedi 29 avril 2017

Tatoueur

  • Pour s'entrainer sans défigurer leurs clients, les tatoueurs se font généralement la main sur les peaux de cochon
  • Pour Wim Delvoye, un artiste belge, c'est un peu différent. Il tatoue l'intégralité du dos de ses cochons, alors qu'ils sont encore vivants, puis il les conserves comme des toiles -en plus bruyant et odorant- dans un petit enclos à l'arrière de sa maison. Il est comme ça, Wim, il est proche de ses œuvres.Pour dénoncer la société de consommation, l'artiste a décidé de frapper fort. Dans une ferme située près de Pékin, il élève des cochons. Alors qu'ils ne sont encore que des porcelets, il les fait tatouer sous anesthésie. Il les laisse ensuite vivre leur vie et les naturalise une fois morts. Dans un communiqué, le Musée de Nice explique que "de leur vivant, les bêtes sont choyées, traitées comme des stars, libres de leur mouvement et filmées en continu". La démarche est censée ouvrir le débat sur la question de l'exploitation animale. Mais le procédé choque, notamment les associations de défense des animaux et le Mouvement écologiste Indépendant, qui dénoncent un non-respect de ces êtres vivants. Une manifestation a d'ailleurs été organisée devant le musée le jour du vernissage, le 12 février. Il faut rappeler que ce n'est pas la première fois que Wim Delvoye crée la polémique avec son travail. En 2000, il s'était fait connaître pour son installation " Cloaca" dite la "machine à caca". Ce laboratoire scientifique reproduisait intégralement le processus de la digestion.

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Bon jour et bon an, la paille au cul, le feu dedans