mardi 16 mai 2017

Il a inventé la poudre!

C'est en 1828 que Coenraad Van Houten, un chimiste hollandais, invente la presse hydraulique à cacao qui permet de séparer le beurre et la poudre de cacao. En simplifiant la production de cacao, Coenraad Van Houten permet au monde entier de consommer du chocolat sous toutes ses formes. Merci Monsieur Van Houten!
La conquête de l’Amérique A la fin du 19ème siècle, le cacao Van Houten est renommé dans toute l'Europe et même dans la jeune Amérique, à New York et Chicago. La marque Van Houten y est même citée dans le classement des dix marques les plus connues!
Pour y arriver, Van Houten utilise avec efficacité la publicité, pourtant balbutiante. La marque s'affiche en utilisant les styles graphiques de chaque époque, des bébés joufflus des années 1880 aux figures solennelles de l'art nouveau.
Pionnier de la publicité
Dans les années de 1870 à 1890, les tramways des plus grandes villes d'Europe et des États-Unis arborent fièrement les panneaux aux couleurs de Van Houten.
Et attention: un siècle avant les Pokémon, les enfants peuvent déjà collectionner des cartes illustrées insérées dans les emballages. Coenraad Van Houten lance même un film publicitaire dès… 1899! Il s'agit d'un employé endormi qui devient subitement tonique après avoir dégusté un peu de cacao Van Houten.

Favori

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jeudi 11 mai 2017

Offrir un cadeau

 Il y a des choses à ne pas faire ou à ne pas dire à l’étranger. Les diplomates, ambassadeurs et autres représentants de l’État dispatchés aux quatre coins du globe en connaissent la plupart. Pour ne pas créer de remous ou protéger les services qui travaillent sur place, il faut connaître les coutumes locales. Même dans ces cinq pays, avec lesquels la France n’a aucun conflit, les bévues peuvent arriver très rapidement. Passage en revue des écueils que nos représentants à l'étranger doivent éviter.
Zéro de conduite pour le Venezuela
Dans ce petit pays d’Amérique du Sud, de nombreux gestes communs pour nous seront très mal interprétés par la population locale. Cette coutume bien européenne qui consiste à se faire la bise pour se saluer, même entre hommes, n'y est pas d'usage. Et que les diplomates français ne soient pas pris en train de siroter un Coca-Cola Zéro. Au Venezuela, cette boisson remplie d’aspartame est bel et bien interdite. 
Don’t touch the Queen
 Au pays de sa majesté la Reine, certaines règles méconnues se doivent d’être respectées par nos diplomates. Entre les dîners officiels et les rencontres entre confrères, il n’est pas rare qu’ils passent à table et pour ne pas avaler de travers, il vaut mieux connaître les us et coutumes. Au Royaume-Uni, il est très malpoli de manger avec les deux mains posées sur la table. Au contraire, il est préférable de les poser sur ses genoux. Autre chose d'importance, il est formellement interdit de toucher la reine. En 2009,    Michelle Obama  avait posé sa main sur le dos du monarque. Sacrilège ultime au protocole royal. Si la reine a le droit de toucher ses invités, le contraire est proscrit.


A l’heure de Shangai
Dans l’Empire du Milieu, il est mal perçu d’arborer un coquelicot sur ses vêtements. David Cameron en a fait l’amère expérience en 2010. Le premier ministre britannique était alors venu rendre visite à ses homologues chinois en accrochant une boutonnière de cette forme. Les Chinois ont vu dans ce signe un rappel, de mauvais goût, à la guerre de l’opium qu’ils avaient perdue. 
En début d’année, le ministre anglais des transports s’est aussi fait remonter les pendules par Ko Wen-je, premier magistrat de Taipei, pour lui avoir offert... une montre. A Taiwan et en Chine, les horloges sont en effet signe de mauvais œil. 
Les lois fumeuses du Bouthan
 Sur les terres de ce pays d’Asie, souvent cité parmi les contrées les plus heureuses du monde, aucune raison de s’inquiéter de bévues éventuelles… En tout cas, à première vue. Lorsque l’on y regarde de plus près le «pays du dragon tonnerre» pourrait bien le faire s’abattre sur la tête de nos concitoyens. Comme dans la majorité des pays asiatiques, il est fortement déconseillé de passer sa main sur la tête des enfants. Ici, on dit que le crâne abrite l’âme. Pour ne pas la rendre plus vite que prévu, les fumeurs doivent aussi se passer de nicotine et les officiels oublieront vite le cadeau cigare.  Depuis quelques années, la vente de tabac a été interdite sur le territoire.


Les étrangers ont quand même le droit d’en apporter, à condition de payer une taxe… de 200%.    (il ne faudrait pas que j'aille dans ce pays car cela ruinerait mon argent de poche...) 
 Au Japon, on applaudit des deux mains
Dans la plupart des pays du monde, offrir un cadeau est plutôt une bonne chose (cela dépend du cadeau).
Mais, dans certains pays où le langage corporel est extrêmement codifié et les règles culturelles très strictes, comme le Japon, le cadeau ne se suffit pas à lui-même. Il est tout aussi important de prendre garde à al manière dont il est offert et reçu.
Tout d'abord, il ne faut jamais rien donner ou prendre d'une seule main.
Lorsqu'on échange quelque chose avec un Japonais, que ce soit une carte de visite ou un gros cadeau, il convient de bien le faire des deux mains, et en se penchant très légèrement en avant           pour marquer sa déférence et sa reconnaissance.


L'ordre d'échange des cadeaux est tout aussi primordial et c'est généralement la personne la plus "importante" qui offre le sien en premier.
Ensuite, avant toute collation, les officiels sont priés d'éviter le traditionnel «tchin-tchin», qui désigne... le sexe masculin. Les diplomates doivent aussi se préparer à la nourriture locale… En 1992, George W. Bush père avait vomi durant un banquet. Les Japonais n'ont pas oublié et utilisent depuis l'expression «bushu-suru», littéralement «faire une Bush»...

FAQ

Ces trois lettres sont l'abréviation de "Frequent Asked Questions" ou "en français "Questions les plus fréquemment posées" ou "Foire aux Questions".
Si vous avez le moindre souci avec l'utilisation d'un logiciel par exemple, allez d'abord les consulter avant de vous lancer à la recherche de la solution sur des forums spécialisés où il est parfois tyrès difficile de se repérer.
Présentées sous forme de questions/réponses, ces FAQ listent les points essentiels et renseignent sur un sujet précis.
Bien des fois, la lecture de ces FAQ évite la répétition de demandes auprès d'un service d'assistance en ligne.

lundi 8 mai 2017

Chocolat Turenne


C’est en 1899 qu’un groupe de notables décide d’implanter à Sedan une fabrique de chocolat, ayant pour gérant Mr J. Morard et pour raison sociale « Chocolaterie Sedanaise ». Le bâtiment fut construit à l’extrémité de la rue de Wadelincourt à deux pâtés de maison de la place de la gare. Mais devant le manque de trésorerie, cette nouvelle industrie ferma ses portes après seulement 18 mois d’existence. Une de ses marques était « Chocolat du XXème siècle ». Jules Rousseau, sans doute un des actionnaires, décida de relancer la chocolaterie en 1902 dans des locaux qui lui appartenaient à Pont-Maugis en réduisant ainsi ses charges de fonctionnement. C’est à cette époque qu’il nomma sa société la « Chocolaterie Turenne », et créa en 1904 la marque « Chocolat Turenne ». Ce chocolat fut immédiatement adopté par la population sedanaise et régionale. En août 1906 un terrible incendie détruisit le bâtiment anéantissant tout le travail accompli durant ces 4 ans. Devant le désespoir de ses ouvriers laissés sans travail, il décida donc de racheter la première usine de Sedan de la "Chocolaterie Sedanaise", qui avait été en 1902 transformée en usine de drap par Mr Serraz. Il prit un actionnaire et embaucha comme gérant Mr V. Pouplin, c’est à cette époque qu’on créa un visage pour illustrer la marque « Chocolat Turenne ». Après la Première Guerre Mondiale avec la destruction de son usine et de ses machines par les Allemands, et devant la reconstruction de sa fabrique de drap également anéantie, Jules Rousseau jeta l’éponge et c’est son fils Jean Rousseau qui reprit l’affaire. Mr Rousseau fils prit la décision de reconstruire cette chocolaterie en l’agrandissant considérablement, en scindant la fabrication du chocolat et de la confiserie. La confiserie se fabricant dans une ancienne usine de savonnerie rachetée à cet effet, et qui avait appartenue à Mr Pirotte, rue du Chemin Noir juste derrière la gare. La fabrication du chocolat se faisant toujours rue de Wadelincourt. Il décida également le rachat des bâtiments accolant sa chocolaterie, la maison de Mr Philippoteaux au 4, place de la gare et l’hôtel restaurant de Mr Nonnon. Tous ces bâtiments furent transformés en une usine ultra moderne.Il changea la raison sociale de l‘entreprise en « Chocolaterie de Sedan » et garda la marque Chocolat Turenne dont il changea le visuel et créa deux nouvelles marques, le Chocolat de la cathédrale (Reims) et le Chocolat de Verdun. Devant le manque d’énergie pour faire fonctionner son entreprise, l’incendie de l’ancienne savonnerie transformée en confiserie en 1920, les dommages de guerre et les machines commandées arrivant trop tardivement, et le prix du cacao ne cessant d’augmenter, il fut obligé de transformer sa chocolaterie familiale en une société anonyme. Mais il n’y parviendra pas, et dû vendre la chocolaterie à un chocolatier Belge, Mr Martougin en février 1923.Monsieur Bénezet, nouveau directeur de la « Nouvelle chocolaterie de Sedan » (nouvelle raison sociale) continua la transformation de cette industrie, en agrandissant une nouvelle fois l’entreprise, par le déplacement de la rue Nichault deux pâtés de maisons plus loin ! Nous sommes en 1934. Il fit construire une maison pour ses ouvriers, en bordure de la rue des Romains, près du bâtiment du directeur de la chocolaterie, 12, rue du calvaire. Ils créèrent également une multitude de nouvelles marques de chocolat. La chocolaterie Turenne, comme tous les Sedanais la nommaient, est connue par ses albums d’images et faisait la joie des enfants en découvrant les chromos dans les plaques de chocolat et pour les coller dans ses fameux collecteurs. Les plus connus étant l’album « des départements », et celui « des rois de France et chefs d’état ». Pendant la Seconde Guerre Mondiale la société a traversé un moment difficile durant les quatre années du conflit qui entraina de grosses pertes, et qui vu aussi la mort de Mr Martougin, quelques années plus tard. Après que la famille Bénezet eu acquit la chocolaterie, les affaires étant des plus moroses à cause de la concurrence étrangère, ils décidèrent sa fermeture en janvier 1969.
Les Sedanais ne sentirent plus dans le quartier de la gare les arômes du chocolat et ne verront plus le slogan « Il est vraiment bon, le chocolat Turenne », jusqu'à cette année 2011 où Isabelle et Jean-Thierry LECHEIN ne relancent la marque et la création de nouveaux "Chocolat Turenne" à Sedan !

Hervé Gury* Chocolat turenne est une marque déposée

Gâteau de noix

 Ingrédients: 200g de sucre en poudre, 150g de noix moulues, 125g de farine, 20 cl d'huile, 4 œufs, 2 c. café de levure, l c à soupe d'eau-de-vie, 8 cerneaux de noix, 100g de chocolat, 40g de beurre.

Dans une terrine, mélanger le sucre, les noix moulues et la farine. 

Ajouter l'huile et les œufs battus en omelette, mélanger puis incorporer la levure et l'eau-de-vie.

Verser le mélange dans un moule à génoise beurré et fariné et laisser cuire 45 mn à180° (th 6)

Couvrir quelques minutes avant de démouler.

Faire fondre le chocolat et le beurre puis en napper le gâteau et décorer avec les cerneaux de noix.

dimanche 7 mai 2017

Un accent qui fait parler

Ah! l'accent franc-comtois! Célébré par les uns, moqué par les autres à l'instar de celui des Belges et des Suisses.En parenté étroite avec le parler de leurs voisins helvètes, le patois de l'ancienne Comté se caractérise par l'allongement de certaines syllabes et un appesantissement du "O".
Au XVIIIe siècle, un essai de dictionnaire "comtois-françois" met l'accent sur la nécessité de réformer le langage des autochtones.
L'auteur, une certaine Mme Brun, a des hauts de plume en évoquant une prononciation "pesante et niaise". S'il traîne sur certains mots, le franc-comtois coupa paradoxalement au plus court sur d'autres. Ainsi, il ne dit pas 'samedi" mais 'sam'di'.
L'un des forums de l'excellent site "Cancoillotte.net" disputait de la question en 2007. L'un des participants notait que le parler jurassien a des intonations bressanes ou savoyardes, très différent de l'accent que l'on entend du côté de l'aire Belfort-Montbéliard.
Un autre se consolait en expliquant que "les Suisses ont un accent qui traîne encore plus que le nôtre" Un troisième affirmait que les Jurassiens ont la palme de l'accent le plus prononcé. Que nenni rétorquait un autre "moi, j'ai l'accent du Haut-Jura! c'est pire."
Les Doubistes, plutôt urbains, de la plaine ont toujours regardé les ruraux du haut avec une certaine condescendance.
Les habitants du Haut-Doubs ont un accent franc-comtois 'pur jus' magnifié par la mortuacienne Laurence Semonin à travers son personnage régionalo-mythique de la Madeleine Proust.imagesXRXQYST6
Une veuve malicieuse dotée d'un solide bon sens et d'un accent aux lenteurs revendiqués, que Laurence Sémonin a su imposer glorieusement sur les scènes françaises.
Sa paysanne des Gras a même fait entendre son accent traînant à l'Olympia, temple du showbiz parisien.
Ceci dit la parie n'est pas gagnéee.
Un auto-stoppeur du pays de Montbéliard, voyageant dans les Cévennes, entendit un jour un conducteur compatissant s'écrier: "Ah vous! vous êtes belge!"

Le croque-monsieur tient son nom d'une blague cannibale

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Les rumeurs sont parfois ravageuses et peuvent détruire une réputation en quelques heures.
Ce ne fut pas le cas pour Michel Lunarca, qui tenait le café "Le Bel Âge" rue des Capucines.
Ses concurrents, jaloux de son succès auprès du Tout-Paris, firent circuler une rumeur disant de lui, qu'il était cannibale.
Un jour, alors qu'il manquait de baguette, il servit un sandwich au pain de mie.
Un client, interloqué, demanda quelle viande il contenait.
Faisant référence à la rumeur le concernant, il répondit sur le ton de la blague qu'il s'agissait de la viande de 'monsieur'.
La réponse fit sensation et assura au croque-monsieur un succès jamais démenti!

jeudi 4 mai 2017

Les mites n'aiment pas la cannelle

Vous en avez marre de l'odeur de naphtaline qui sort de vos placards et penderies?
Essayez donc d'y disposer (ou sur vos tapis, autre refuge des mites) des fleurs de lavande, du bois de cèdre, du camphre (faut aimer l'odeur) du thym, de l'eucalyptus ou de la menthe.
Autre truc: quelques gouttes d'essence de cannelle sur des chiffons: posez les chiffons sur le sol et sur les rayons de l'armoire, les mites déguerpiront immédiatement. 

Eh bien moi, ce sont des mites alimentaires qui se baladent . Peu , une par jour mais suffisant pour m'agacer. J'ai toujours une bombe insecticide près de moi. Pourtant la plupart de mes produits sont dans des grands  pots en verre de Café dont je ne citerai pas les marques mais vous voyez ce que je veux dire.Donc je vais faire le nettoyage de printemps. J'ai lu qu'on pouvait mettre du sel ou certains produits au congélateur. C'est la première fois que j'en ai. Elles devaient être cachées dans un emballage importé.

Concombre

S'ils sont vraiments trop amers, procéder en deux temps pour les faire dégorger: Tout d'abord, dans du sel mais en les laissant entiers. Ensuite dans un bain de quelques minutes dans du lait légèrement sucré. C'est seulement après qu'on les coupent en rondelles.

La Nyctale de Tengmalm

La chouette de Tengmalm (Nyctale Boréale) est considérée comme un oiseau d'origine Sibérienne.
Petite chouette d'environ 120 à 210 g, pour la femelle (chez les rapaces, la femelle est toujours plus grosse) au plumage brun chocolat, front moucheté de blanc aux grands yeux jaunes.
En Europe, elle se cantonne aux régions montagneuses: Alpes, Pyrénées, en passant par la chaine Jurassienne.
Les forêts froides d'altitude constituent son biotope préféré et donc au-delà de 1 000 mètres, toute la montagne est occupée.
Difficile à observer, elle est protégée au niveau européen.

mercredi 3 mai 2017

Qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son

Dans ce proverbe on compare la cloche à un discours unique d’après lequel il faudrait prendre une décision. En effet, un juge ne pourrait dans un procès se faire une opinion, rendre avec justice une sentence, ni condamner un accusé, s’il n’écoutait qu’une seule des deux parties et s’il n’avait entendu et apprécié la défense après l’accusation.

En toute circonstance, son devoir est de recueillir les dires des adversaires, d’étudier les témoignages et les documents les plus contradictoires avant de prononcer son arrêt.
Il n’est donc pas rare que la malignité s’attache après certaines personnes et ne cherche à nuire à leur réputation ; il serait alors souverainement injuste de condamner ces personnes, sans avoir vérifié si l’accusation portée contre elles est fondée. "Il faut alors entendre les deux cloches."

Poteaux frontières

En 1871, suite au désastreux traité de Francfort, l'Allemagne a annexé l'Alsace , sauf le Territoire de Belfort et la Lorraine.
Une nouvelle frontière, allant du Luxembourg à la frontière suisse a été mise en place. 
Elle était matérialisée par des bornes en grès rose, plus ou moins espacées suivant le relief.
De nombreux incidents s'y sont produits. Certains furent tragiques, d'autres relevèrent  du simple fait fivers, tel celui survenu, en janvier 1894, au nord-est du Territoire de Belfort.
Ce jour-là, Caburet, tonnelier à Rougemont-le-Château, et Cheniot, journalier, s'en étaient allés du côté de la frontière afin de ramasser du bois mort.
Ce faisant, ils pénétrèrent par inadvertance de quelques mètres en terre allemande. Ils s'aperçurent de leur méprise en apercevant un garde allemand et prirent la fuite.
Le garde épaula son arme et tira, leur envoyant une volée de plombs qui les atteignit à l'arrière, dans la partie la plus charnue de leur anatomie.
Ils en furent quittes pour passer quelques jours au lit, couchés sur le ventre.

En 1889, à l'initiative  de l'Allemagne, le tracé de la frontière fut complété par la pose, au bord des routes, de 200 poteaux métalliques.
L’objet a bien évidemment pour fonction de délimiter les nouvelles frontières, mais il va aussi devenir un symbole. Il rappelle la victoire allemande aux frontaliers français et attise leur humiliation et leur esprit de revanche. 4056 bornes sont disposées de la frontière luxembourgeoise jusqu’à la Suisse. On recense deux types de signalétique frontalière : de simples bornes en pierre qui visualisent la frontière aux endroits les moins fréquentés et les poteaux-frontière, plus imposants qui marquent les importants points de passage (cols, ponts, grands axes, etc.).
Au départ, le poteau-frontière est un simple poteau en bois, de section carrée et peint aux couleurs de chaque État sur deux faces. Mais ces éléments sont vulnérables, facilement dégradables et nombre d’entre eux subissent les outrages des revanchards français.Côté France, les frontaliers acceptèrent très mal la chose.

lundi 1 mai 2017

1er Mai

"Au premier jour de mai, blanche gelée tue les fruits de l'année."

Il neige sur les hauteurs... 

1er Mai 1517

Il y a 500 ans, le 1er Mai 1517, a eu lieu, en Angleterre, une grande révolte ouvrière contre les commerçants étrangers vivants à Londres, connue sous le nom d'Evil May Day. 


1er Mai

Il faut se lever très tôt, le matin du 1er Mai , pour se rouler nus sur l'herbe des près.
La rosée de ce jour est, en effet, bienfaisante pour la peau et fait disparaitre boutons et taches de rousseur.
Elle garantit un teint frais toute l'année.
C'était la journée des jeunes filles. Son folklore a bien changé aujourd'hui.


dimanche 30 avril 2017

Couteau

 
- Objet représentant la virilité, notamment par sa forme, il a longtemps été perçu comme le symbole de pouvoir du chef de famille. C'est la superstition la plus répandue dans le milieu de la coutellerie, et particulièrement dans la tradition auvergnate: un couteau ne s'offre pas, il s'achète. 
- Vous ne devez jamais offrir ou accepter de recevoir en cadeau des couteaux. L'amitié sera brisée, à moins que vous donniez une pièce monnaie en échange.
- Si vous souhaitez dormir tranquille, placez un couteau sous votre matelas. Ainsi vous n'aurez plus       de cauchemars.
- Il ne faut jamais croiser deux couteaux ou un couteau et une fourchette sur une table. Le malheur rentrerait dans la maison.
En revanche, il est bon de les croiser sur une fenêtre, à l’extérieur de la maison, afin qu’elle soit  protégée des mauvais esprits.
- En France, il ne faut jamais croiser deux couteaux ou un couteau et une fourchette sur une table: le malheur rentrerait dans la maison. En revanche, il est bon de les croiser sur une fenêtre, à l'extérieur de la maison, afin qu'elle soit protégée des mauvais esprits.
- Si vous souffrez de maux d'estomac, placez deux couteaux en croix sur votre ventre afin que la maladie s'éloigne
- Un couteau au tranchant exposé porte malheur, sauf en Bretagne où il annonce une union.
-  En Angleterre, pour savoir si on aura de la visite, on prend un couteau sur la base duquel on pose le majeur et l'index. En remontant vers la pointe, on fait d'abord passer le majeur sur l'index (il vient) puis on replace l'index à côté du majeur (il ne vient pas) et ainsi de suite jusqu'à la pointe.
- Il paraît que placer deux couteaux croisés et posés sur son ventre en cas de forts maux d’estomac calmerait la douleur…

Quand M. Dieu fondait un village comtois en Algérie

L'on sait que, après la conquête de l'Algérie en 1830, le gouvernement lança un vaste programme de colonisation, dans un souci de peuplement et de mise en valeur du territoire.
L'appel rencontra un vif écho dans notre région.
Les candidats, au départ outre-Méditerranée, furent essentiellement des agriculteurs, qui peinaient à vivre en raison du morcellement des propriétés.
À la misère, nombre d'entre eux choisirent de quitter leur pays natal et leur famille dans l'espoir d'une vie meilleure.
Ce mouvement d'émigration perdura tout au long du XIXe siècle, avant de chuter brutalement au début du XXe siècle.
À titre d'exemple, on estime le nombre de Francs-Comtois partis d'installer en Algérie à 1500 pour la seule période 1843-1845; à 2000 pour 1851-1855 (dont 425 personnes pour le seul Jura en 1855) et encore à 900 entre 1891 et 1894.
Généralement, les futurs colons se regroupaient à Chalons-sur-Saône, d'où ils descendaient en bateau vers Marseille. 
Arrivés en Algérie, ils se voyaient attribuer des lots de terre à défricher dans ce vaste pays.
Leur tâche étant immense, l'administration leur accordait quelques avantages: attribution de rations de vivres, fourniture d'instruments aratoires et de semences...
Chaque village disposait en outre d'installations collectives, telles que lavoir ou abreuvoir.
L'histoire des "pieds-noirs" de notre province est marquée par un fait singulier;
En 1853, à l'instigation du préfet de Haute-Saône, M. Dieu, fut créée une colonie exclusivement peuplée de Comtois.
Située à une centaine de kilomètres d'Alger, elle prit le nom de Vesoul-Bénian. 48 familles s'y installèrent, soit 248 personnes, chacune disposant d'une maison et de 12 hectares de terres.
Le climat, les fièvres, le dur labeur agricole rendirent les débuts extrêmement difficiles.
On recensa 11 décès et plusieurs abandons. Mais, retroussant leurs manches, les émigrés parvinrent à prospérer. Tant que, moins de trois ans plus tard,Vesoul-Bénian fut qualifié par les autorités de "colonie modèle d'Algérie". De même, la colonie agricole de Bou-Mefda avait vu l'installation, en 1852, de 33 familles comtoises: 11 du Jura, 6 du Doubs, et 16 de Haute-Saône.
Notons enfin qu'en 1890 fut fondée, à Alger, une "Société amicale des Francs-Comtois" qui, deux ans, plus tard, comptait déjà plus d'un millier de membres. (Almanach Comtois)
http://encyclopedie-afn.org/Historique_Vesoul-B%C3%A9nian_-_Ville

Amour

D'où peut donc bien venir l"amour"?
L'émotion, on ne sait pas, mais en ce qui concerne le mot, il y a plusieurs hypothèses.
Le latin ne suffit pas, puisque "amorem" devrait philologiquement donner "ameur"
La forme "amour" que nous connaissons vient donc plus probablement d'un langage régional.
Il s'agit soit du champenois, qui a transformé au Moyen-Âge "ameur" en amour" et "espeuse" en "épouse", soit de l'occitan, dont l"amour" aurait traversé le temps grâce aux chants des troubadours.

Journée Internationale du jazz.

Lancée au siège de l'Unesco le 27 avril 2012, cette journée réunira chaque 30 avril, des avril, éducateurs, gouvernements, experts ainsi que des fans de jazz, et leur permettra d'explorer ensemble l'histoire, la signification, l'impact et l'héritage du jazz à travers le monde.

samedi 29 avril 2017

Maïzena

"Maïzena" est une marque déposée depuis 1891 ou 1862 selon le site officiel. C'est de la farine d'amidon de maïs. Elle ne contient pas de gluten.
La fécule de maïs qu’on appelle souvent en France du nom de sa marque emblématique, Maïzena, est une poudre blanche très fine extraite de l’amidon du maïs. On s’en sert: 
- principalement pour épaissir. (Il faut toujours la diluer dans un liquide froid et ensuite la chauffer (à ébullition))
- pour la pâtisserie où elle apporte de la légèreté. On ne peut pas la substituer à la farine dans les mêmes proportions.
PUBLICITÉprincipalement pour épaissir (Il faut toujours la diluer dans un liquide froid et ensuite la chauffer (à ébullition))mais aussi pour la pâtisserie où elle apporte de la légèreté. On ne peut pas la substituer à la farine dans les mêmes proportions.
Concernant plus particulièrement Maizena, c’est en 1924 que la la Société des Produits du maïs fabrique Fleur de Maïs Maïzena® pour la première fois en France.  Elle est fabriquée avec le plus pur des amidons de maïs, extrait des meilleurs variétés de maïs corné.
"Fleur de Maïs Maïzena" était alors employée pour la préparation des biberons mais très vite on associa à la marque une grande variété d’usages dans la cuisine.  Elle s’utilise aussi bien dans les préparations sucrées que salées.  Quand elle n’est pas utilisée pour un gâteau, pensez à toujours la diluer dans un liquide (eau, lait, bouillon), puis ajoutez au liquide chaud de votre préparation


Tatoueur

  • Pour s'entrainer sans défigurer leurs clients, les tatoueurs se font généralement la main sur les peaux de cochon
  • Pour Wim Delvoye, un artiste belge, c'est un peu différent. Il tatoue l'intégralité du dos de ses cochons, alors qu'ils sont encore vivants, puis il les conserves comme des toiles -en plus bruyant et odorant- dans un petit enclos à l'arrière de sa maison. Il est comme ça, Wim, il est proche de ses œuvres.Pour dénoncer la société de consommation, l'artiste a décidé de frapper fort. Dans une ferme située près de Pékin, il élève des cochons. Alors qu'ils ne sont encore que des porcelets, il les fait tatouer sous anesthésie. Il les laisse ensuite vivre leur vie et les naturalise une fois morts. Dans un communiqué, le Musée de Nice explique que "de leur vivant, les bêtes sont choyées, traitées comme des stars, libres de leur mouvement et filmées en continu". La démarche est censée ouvrir le débat sur la question de l'exploitation animale. Mais le procédé choque, notamment les associations de défense des animaux et le Mouvement écologiste Indépendant, qui dénoncent un non-respect de ces êtres vivants. Une manifestation a d'ailleurs été organisée devant le musée le jour du vernissage, le 12 février. Il faut rappeler que ce n'est pas la première fois que Wim Delvoye crée la polémique avec son travail. En 2000, il s'était fait connaître pour son installation " Cloaca" dite la "machine à caca". Ce laboratoire scientifique reproduisait intégralement le processus de la digestion.

La fougasse, un témoin de cuisson du four

La fougasse est un pain à croûte molle dont la mie sent bon l'huile d'olive et qui peut être agrémentée d'oignons ou d'olives noires, d'anchois ou de lardons...
Elle tire son nom de l'occitan ancien "fogatza" issu du latin "focus" signifiant "feu"
La fougasse était à l'origine un morceau de pâte mis par le boulanger dans le four à bois pour s'assurer que celui-ci était de la bonne température avant d'enfourner son pain.
Cette première cuisson servait de casse-croûte matinal aux apprentis boulangers.

Roulez à droite... que diable!

Rouler à droite, sauf bien sûr dans les pays anglo-saxons, cela semble aujourd'hui aller de soi.
Il n'en a pas toujours été ainsi. Il a fallu attendre le milieu du XIXe siècle pour qu'une réglementation soit prise à ce sujet. Ce n'est donc pas l'apparition de l'automobile qui a provoqué le "rouler à droite".
En 1854, alors que régnait encore la traction animale, rouler à droite n'était pas encore passé dans les mœurs et il en résultait parfois des accidents très graves, comme celui qui est survenu en janvier de cette même années dans les environs de Belfort et que relate la presse locale.
"Le 24, la malle de Mulhouse à Lyon a versé aux environs des Errues à Menoncourt près de Belfort Cet accident a été occasionné par la rencontre de voitures de roulage qui tenaient le milieu de la chaussé au lieu d'occuper la droite comme le prescrivent les règlements. Il en est résulté un choc qui a renversé la malle sur un tas de pierres. Le conducteur n'a éprouvé dans cette chute qu'une forte émotion mais le postillon a eu la poitrine défoncée et l'on désespère de ses jours"
Le règlement d'administration publique, relatif à la police de roulage et des messageries, dont il est question, date de 1862. Il prescrit en son article 9: " à tout conducteur de voiture de se ranger à sa droite à l'approche d'une autre voiture, de manière à lui laisser libre au moins la moitié de la chaussée."
Pourquoi la droite? L'article cité apporte la réponse:
"C'est un usage généralement adopté mais qu'il convenait de rendre obligatoire."
Au fil des ans la réglementation concernant la circulation est progressivement complétée.
En 1853, il est précisé "qu'aucune voiture marchant isolément ou à la tête d'un convoi ne pourra circuler la nuit sans être munie d'une lanterne allumée."
À la même époque, est autorisée, la mise ne place de barrières sur certaines routes en temps de dégel. 
Rouler à droite, s'éclairer la nuit, ce ne sont là que les premiers balbutiements d'une réglementation routière qui s'étoffe considérablement quelques dizaines d'années plus tard avec l'apparition de l'automobile.
À la fin du siècle, les plus rétifs, à se plier à un quelconque règlement de circulation, ce sont les cyclistes. Des dangers publics à en croire le journal "La Frontière" du 28 juin 1896: "Nous ne sommes pas les ennemis de la bicyclette qui rend de grands services, mais il ne faudrait pas pour autant que la rue lui appartint exclusivement. Certains cyclistes, trop nombreux, semblent croire que nos voies de circulation ont été créées uniquement pour leur servir de vélodromes et, pourvu qu'ils aillent à un train d'enfer, s'inquiètent peu de rencontrer des passant. Tous les jours, il nous faut enregistrer de graves accidents;"
L'administrateur du Territoire de Belfort avait pourtant pris le 10 juin 1895, c'est-à-dire, l'année précédente, un arrêté réglementant la circulation des bicycles. Non seulement leurs propriétaires devaient laisser les trottoirs aux piétons, rouler à droite et ne plus se livrer à des exercices d'équilibre sur la chaussée, laquelle était faite pour circuler et non pour s'amuser, mais de plus tout vélocipède devait être muni d'un grelot suffisamment sonore ou d'une trompe d'appel afin de prévenir de son arrivée. 
Si encore il n'y avait que cela mais ne voilà-t-il pas que l’arrêté préfectoral faisait en outre obligation à chaque vélocipédiste d'équiper sa machine à l'avant "d'une lanterne garnie de verre blanc et non de couleur."
C'en était trop. La réglementation allait à l'encontre des libertés! On était en démocratie, que diantre!
"Le Libéral de l'Est" du 4 juillet 1895, fait part de la réaction des utilisateurs de deux roues:"Le monde cycliste du Territoire est en ébullition. De tous côtés, on n'entend que plaintes et réclamations contre l'autorité qui dit-on, ne cherche qu'à vexer la gent à deux roues... Beaucoup protestent individuellement et à leur façon. Les uns attachent à leur machine d'énormes clochettes qui font ressembler , une troupe de cyclistes, à un troupeau de bœufs venant du pâturage: les autres font avec leur corne d'appel, un bruit insensé."
Ce ne furent là qu'escarmouches d'arrière-garde.
La réglementation était nécessaire. Elle fut d'ailleurs complétée les années suivantes, suite aux nombreux accidents causés par les "véhicules à moteur mécanique , autres que ceux servant à l’exploitation des voies ferrées."
Le décret du 14 avril 1899 institua, outre le contrôle des automobiles par le service des mines, la déclaration de mise en circulation à la préfecture, le certificat de capacité du conducteur, la pose sur tout véhicule d'une plaque avec l'identité et le domicile du propriétaire, d'une seconde plaque avec le nom du constructeur, l'indication du type et du numéro d'ordre dans la série. Le numéro d'immatriculation n'est apparu que deux ans plus tard (septembre 1901) lorsque fut rendue obligatoire, dans chaque arrondissement du service des mines, la tenue d'un "registre d'immatriculation des automobiles capables de marcher à  plus de 30 km/h"
Que de tracasseries! Où est-il le bon vieux temps des diligences et autres voitures de roulage, qui avaient pour seule obligation, de rouler à droite et d'être éclairées la nuit?
Voiture à chevaux, charrette et cycliste à Besançon, rue des Granges en 1910 (photo du net) 

Elémentaire

La menace terroriste est l'une des plus difficiles à endiguer pour les services de police, car les auteurs d'attentats sont imprévisibles et difficilement identifiables avant le moment choisi pour passer à l'acte.
Heureusement, certains candidats terroristes sont stupides et cela facilite le travail des enquêteurs.
Le 22 avril 2015, le SAMU est appelé par un homme qui dit être blessé par balle.
Une équipe de sauveteurs se rend alors sur les lieux et constate en effet que le jeune homme, un étudiant de 24 ans, a une blessure par balle au niveau du pied.
Comme la procédure l'exige, ils appellent alors la police pour rapporter cette blessure par arme à feu.
Après une courte enquête, il ressortira que l'homme est un terroriste islamiste lourdement armé qui préparait un attentat sur le sol français et qui avait déjà tué une femme pour lui voler sa voiture.
C'est en préparant ses armes qu'un coup involontaire est parti, le blessant et mettant dans le même coup, un terme à ses projets terroristes.
C'est ce qui s'appelle "se tirer une balle dans le pied"

mercredi 26 avril 2017

étiquette ancienne (bocaux)

Je ne connais pas cette étiquette. 

Cagibi

C'est fou, tout ce qu'on peut trouver dans un "cagibi".
Ce mot, hérité des dialectes de l'ouest de la France, désignait autrefois un "hangar", un "appentis de décharge", avant de se réduire à une "petite cabane" dans un dictionnaire tourangeau du début du XXe siècle.
Depuis son passage dans le français courant, on a ajouté une caractéristique au "cagibi", qui ne doit le plus souvent, pas posséder de fenêtre.

mardi 25 avril 2017

Zan

Le  "ZAN" est un nom propre que l'on utilise pour désigner une confiserie à base de réglisse,  ayant la forme de tablette, de pain ou de petit bâtonnet durs, à croquer ou sucer. Ce mot provient de l'entreprise française "ZAN"  fondée à la fin du XIXe siècle, rachetée par RIQLÈS en 1970, puis par " HARIBO" en 1987. L'usine se situe à UZÈS 
L'anecdote veut qu'Aubrespy ( homme politique) aurait un jour entendu un enfant demander à sa mère une confiserie à la réglisse en zozotant : « Z’en veux, Maman, donne-moi-z’en ! ». Le directeur dépose alors la marque Zan, en 1884. Certaines publicités Zan déclineront à leur tour la petite phrase d’enfant : « Donne moi ZAN » ou d'autres jeux de mots comme « Goutez Zan ». Zan fabriquait différentes sortes de confiseries à la réglisse avec divers arômes, sous la forme de pastilles, en poudre… La plus connue est certainement la tablette Zan
Au tournant du XXe siècle, le produit phare est le « bâton à sucer » entièrement composé d'extrait de réglisse et dont l'extrémité aplatie était marqué « Zan suc pur » : ce produit a totalement disparu. Une petite boîte rouge en carton ou métal contenant de petits bâtonnets noirs appelés « pastille » fut également commercialisée à cette époque. Les tablettes de forme rectangulaire et plate, vendues sous pochettes, étaient appelées « petits pains ». (https://fr.wikipedia.org/wiki/Zan)



Portrait

"Votre bébé est un ange, dit une infirmière à une jeune mère qui vient d'accoucher. On ne l'a pas entendu de la nuit. À peine couché, il n'a pas bougé d'un poil!"
La mère soupirant tristement:
"Tout le portrait de son père."

Bien entretenir un cactus

Le pire ennemi du cactus est la poussière qui l'empêche de bien absorber la lumière.
Pour lutter contre celle-ci, l'idéal est de passer une brosse à poil souple ou un pinceau entre les piquants du cactus, une ou deux fois par an.

(pourquoi ne pas passer carrément l'aspirateur?  hi, hi... )

Vie naturelle

Retour de l'hirondelle, du loriot, du coucou, du roitelet, du rossignol 
 et de la bergeronnette.
Premier chant du rossignol vers le 20.

Dans les bois pour cueillir le muguet, je n'ai pas entendu le coucou. Il n'était peut-être pas encore réveillé.

lundi 24 avril 2017

Antoine Lumière, père des célèbres Frères Lumière

Parcours peu ordinaire que celui d'Antoine Lumière,   né à Ormoy en Haute-Saône, le 13 mars 1840, d'un père vigneron prénommé Nicolas et d'une mère sage-femme, née Huguette Huguenin, qui décident de s'installer à Paris quelques années plus tard et meurent à quelques mois d'intervalle, victimes d'une épidémie de choléra en 1854.
Orphelin à 14 ans, Antoine est recueilli par sa soeur à Marcilly-le-Hayer (Aube) où il devient à Paris, pour suivre une formation d'aquarelliste chez Auguste Constantin. Il est doué, il se sent artiste, mais il faut bien gagner sa vie, il se fait peintre d'enseignes. Il se marie en 1861 et le couple s’installe à Besançon, rondot Saint-Quentin (l'actuel place Victor Hugo)

C'est là que nait son premier fild, Auguste, le 25 octobre 1862. Son goût pour le dessin et la peinture l'oriente vers la photographie. Il en apprend la discipline chez le portraitiste Aliote, installé à Dôle, puis à Besançon, travaille chez un photographe au 11, rue des Granges, à côté de l'atelier du peintre bisontin, Victor Jeanneney avec lequel il se lie d'amitié.
En 1864, il rachète le fonds de commerce de son patron, s'installe, u rue du Châteur (83 actuel de la rue des Granges) tandis que nait son second fils, Louis, le 5 octobre 1864 au rondot Saint-Quentin.  
Il obtient la médaille d'honneur d'un concours de dessin. En 1865, il succède comme professeur de dessin à Victor Jeanneney, nommé à Vesoul. Mais il abandonne cette fonction pas suffisamment rémunératrice l'année suivante, s'associe avec le photographe Lebeau et s'installe avec lui à l'ancien couvent des Dames de Battant, 59, rue des Granges; C'est dans cet atelier qu'il fait ses premières invention. Lebeau le quitte pour s'installer à Lyon en  1867.
Les affaires dont florissantes.  Antoine Lumière crée une succursale à Baume-les-Dames en 1867, puis en Suisse à Porrentruy en 1868. 
La menace prussienne le fait fuir de Besançon pour Lyon en 1870. Il devient le photographe en vogue de l'ancienne capitale des Gaules. Dans son atelier, il met au point sa plaque au gélatino-bromure et en entreprend la fabrication. 
C'est le début des célèbres usines Lumière, qui connaitront des débuts difficiles, avant de devenir le plus important fabricant français de pellicules, grâce au concours de ses deux fils, Auguste et Louis, auxquels il cède l'entreprise en 1900.
Antoine, revient alors à ses premières amours: la peinture. Il s'installe à Paris, rue Rochechouart et espose ses toiles régulièrement au salon des Artistes français: le Puits du Moter (1902),La maison ddu Tintoret (1903), Portrait de Paul Destroy ( 1904), Portriat du général Dods (1905), Portraits d'Alix de Lanesson et Claude Terrasse (1906) 
Lorsqu'il meurt cinq ans plus tard, il laisse une importante collection de tableaux qu'il a léguée au musée de Vesoul.
Ses contemporains gardent l'Antoine Lumière, le souvenir d'un artiste besogneux et fantaisiste, qui peignait en chantant: il avait une agréable voix de basse'.

Le château de Filain

Le château de Filain, dans le canton de Montbozon en Haute-Saône, qui occupe un promontoire naturel au bord d'une petite rivière, la Filaine, comporte deux parties très différentes, ce qui fait son originalité.
La plus ancienne, datant du XVe siècle, est une maison forte qui se présente comme un corps de bâtiments rectangulaire flanqué aux quatre angles de tours  rondes dont il n'en reste que deux aujourd'hui, au nord  et à l'ouest.
Pour le relier à la partie la plus récente, on arasa la tour sud au niveau du toit de la nouvelle construction qui date, elle, du XVIe siècle. Cette seconde partie, de style Renaissance, est un bâtiment à angle droit avec une galerie ouverte surmontée d'un étage qui offrait aux propriétaires successifs, les Sacquenay et les Cointet, une résidence agréable et plus facilement habitable;
Toutes les fenêtres du premier étage sont des baies à meneaux cruciformes (Un meneau est un élément structural vertical en pierre de taille, bois ou fer qui divise la baie d’une fenêtre ou d’une  porte) du XVIe siècle au-dessus des quelles s'élèvent de hautes toitures agrémentées de petites lucarnes.
Le 7 juillet 1673, la seigneurie de Filain est vendue par décret à Jean-François Camus, conseiller au Parlement. L'année suivante en 1674, le château qui faisait partie des places fortes de Franche-Comté, est incendié lors de la conquête par Louis XIV. Une tour et une courtine sont alors définitivement détruites. Au XVIIIe siècle, les deux tours qui flanquent le logis de la façade est, sont couvertes de dômes à quatre contre-courbes, imitant les clochers franc-comtois, très à la mode à l'époque.Vers 1830, le propriétaire, le général Jacob Marulaz, héros des campagnes militaires de l'Empire, qui se rendit célèbre en 1814, par sa défense mémorable de Besançon, face aux Autrichiens, entreprend la restauration du rez-de-chaussée. Le pont-levis et le glacis sont remplacés par un escalier double et une balustrade qui donnent sur les jardins.
Outre ssa riche histoire, le château de Filain, classé Monument historique, possède encore aujourd'hui, un mobilier remarquable et de riches œuvres d'art comme le salon décoré de splendides boiseries comtoises du XVIIIe siècle, meublé d'un ensemble en bois sculpté et doré exécuté par l'ébéniste Jacob ou encore la magnifique cheminée Renaissance "digne de Fontainebleau ou de Chambord"
Autant d'atouts touristiques pour ce superbe château dont une partie a été endommagée par un incendie en 2002, mettant en péril ce joyau de l'architecture Renaissance franc-comtoise. 
Autour du château s'étend un jardin à la française, aménagé depuis une trentaine d'années. Sa haie de buis de style Renaissance, sa roseraie et sa volière en font un endroit romantique et agréable.
Sans compter que des paons, des cygnes noirs, des carolins et des mandarins viennent saluer les promeneurs.Depuis quatre ans, un Tournoi International de Chevalerie est organisé au château de Filain aux alentours du 14 juillet. Les spectateurs sont pendant un week-end plongé dans une ambiance médiévale grâce à des affrontements entre chevaliers, une exposition d'artisans, et bien d'autres animations.



vendredi 21 avril 2017

Le tramway à Belfort

Lorsqu'à l'été 1897, le bruit court en ville que Belfort allait être dotée d'un tramway, ce fut un éclat de rire général: des tramways dans une ville comptant à peine 30 000 habitants! Chimère! Utopie! Personne n'y croyait. Ce n'était pas rentable.
Depuis 1884, à chaque campagne électorale, les radicaux Belfortains ressortaient le projet et l'élection passée, le remettaient au placard.
Cette fois, pourtant, il ne fut pas enterré. 
Christ Schad, un conseiller municipal, était fermement décidé à le mener à bien.
Quelques-uns allèrent jusqu'à le traiter de fou, d'autres lui conseillèrent de consulter un médecin aliéniste car il misait toute sa fortune sur la réussite du projet. Envers et contre tous, il persévéra, obtint l'accord du ministère des Travaux Publics et lança les premiers travaux. Ceux-ci furent rondement menés. En quelques mois, les rails furent posés, les quatre motrices équipées par la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques (ancêtre d'Alstom) sortirent des ateliers, l'usine de production électrique achevée et il ne resta plus aux ingénieurs de la SACM qu'à former les "wattmen" chargés de conduire les tramways qui allaient révolutionner les transports en commun locaux.
L'inauguration fut fixée au dimanche de Pentecôte 1898. Ce jour -là, comme l'a noté le notable belfortain Paul Marx "La première voiture couverte de drapeaux tricolores démarra à 15 h du départ -rue du tramway- pour se diriger vers la gare et venir stopper au terminus de Valdoie, en pleine fête de cette commune.Quel événement mes aïeux!" 

(Cette histoire  me fait sourire car nous avions des réticences lorsqu'il fut annoncé que notre maire, faisait construire à nouveau un circuit-tramway alors que nous avons beaucoup de transport  en bus. Mais en fin de compte, le tramway est pratique pour certaines distance car il va directement à l’hôpital sans changer d'itinéraire et va dans le sens inverse, au magasin de grande distribution. Donc pratique pour certaines personnes n'ayant pas de moyen de locomotion) 

Le château de Bannans

Bien que l'on sache que Bannans et son territoire ont été habités de très bonne heure, le nom de Bannans n'apparait dans les textes qu'au début du XIe siècle.
La Seigneurie de Bannans se trouvait alors sous la "tutelle" de l'Abbaye de Romainnôtier en Suisse dans le Canton de Vaud et elle y restera cinq siècles.
En 1536, lors de l'annexion du Pays de Vaud par Berne, les moines quittèrent l'Abbaye précipitant ainsi son déclin.
La Seigneurie de Bannans est alors cédée en 1584 à Nicolas Barillet, auditeur à la Chambre des Comptes de Dole, en échange d'un domaine sur les communes des Grangettes et de Saint-Point, au grand dam des Bandrayards ' habitants de Bannans) qui ne l'entendaient pas de cette oreille.
Après moult procès, ce n'est qu'en 1595 qu'ils feront allégeance à leur nouveau seigneur.
Pas pour longtemps, car les biens de l'héritier de Nicolas Barillet seront confisqués et le château sera vendu en 1657 à la famille Marchant de la Châtelaine, près de Poligny, qui conservera le Domaine jusqu'à la Révolution. Le château sera reconstruit en 1745, ayant pas mal souffert des exactions des habitants de Bannans, quand ils refusaient de reconnaitre Nicolas Barillet.
En 1789, le Château deviendra Mairie-École et ce jusqu'au 18 décembre 1935, où il sera entièrement détruit par un violent incendie; Mais la municipalité n'a pas voulu en rester là et la Mairie-École fut reconstruite à l'identique sur les fondations et les caves de l'ancien édifice: les piliers des portes d'accès ont pu être conservés 
Le parc d'un hectare a été transformé en parc de loisirs avec un théâtre de Plein Air qui accueille avec succès, chaque été, des spectacles variés et de qualité.

jeudi 20 avril 2017

Claude le 12e abbé

Saint -Claude ne s'est pas toujours appelé ainsi...

La cité jurassienne ne s'appelle officiellement de la sorte que depuis 1610.
À l'origine, la communauté villageoise établie autour de la célèbre abbaye était désignée sous le nom de Condat, terme dérivé de Condasticone, signifiant confluent en celte.
C'est en effet au confluent de la Bienne et du Tacon "dans les déserts de Condasticone" que s'établirent en 425-430 de notre ère, les deux premiers ermites, originaires d'Izernore, dans l'Ain, à l'origine de la vocation religieuse de ce lieu perdu dans les montagnes jurassiennes.
Quel rapport avec Saint-Claude, alors?
Au VIIe siècle arrive au monastère de Saint-Oyend-de-Joux (du nom d'un des premiers abbés), un moine, Claude, qui deviendra le 12e abbé du lieu.
Cinq siècles plus tard, vers 1160, sa dépouille mortelle est exhumée.
Stupeurs et tremblements: elle est retrouvée en parfait état de conservation, alors même qu'elle n'avait pas fait l'objet d'un embaumement. 
La suite est connue: ce miracle, parfaitement exploité par les moines qui promèneront la relique dans une châsse d'argent à travers tout la Comté, fondera la prospérité et la notoriété de l'abbaye, devenue un important lieu de pèlerinage.
Des siècles durant, les fidèles se presseront pour prier la relique du saint abbé Claude.
Par un juste retour des choses, les autorités abbatiales décidèrent donc de rebaptiser la cité de son nom au début du XVIIe siècle.

Luron

Si on vous dit "luron", à quoi pensez-vous?
Outre qu'il désigne les habitants de la commune de Lure, dans le département de la Haute-Saône, le mot s'emploie généralement, avec l'adjectif "gai", et leur association sert à désigne un homme joyeux, plein d'entrain.
Ce mot vient en fait du mot "godelureau", qui désigne un galant, un séducteur invétéré. 
Après quelques voyages et quelques temps, le "lureau" a perdu son "gode" et est devenu "luron".
On peut utiliser ce dernier avec d'autres adjectifs, comme "bon" ou "joyeux", même si l'expression "gai luron" reste plus courante de nos jours.

Merci au chanoine Kir

Auparavant appelé "blanc-cassis", le kir tient son nom de Félix Kir, maire de Dijon de 1945 à 19668, par ailleurs chanoine et dernier député à avoir pu siéger en soutane à l'Assemblée. Il popularisa la boisson et autorisa les marques commerciales à utiliser son nom en 1952. Mais c'est la première société à qui le député accorda le droit d'utiliser son nom, Lejay-Lagoute, qui est encore de nos jours, la seule à pouvoir employer les marques déposées "Le Kir" et le Kir Royal" sur ses bouteilles, à l'issue d'une longue bataille juridique.

Kir Royal:
9 cl de champagne  -  2 cl de crème cassis
Réalisez la recette "Kir royal " directement dans le verre
• Verser la crème dans le verre et compléter avec le champagne bien frais.
• Servir dans un verre de type "flûte"



mercredi 19 avril 2017

Les femmes sont-elles plus sensibles au stress?

Non.
Les deux sexes sont soumis au même mécanisme du stress, c'est-à-dire à la necessité de s'adapter à une situation ou à une menace inquiétante.
Face à un même événement, ce sont leurs réactions qui vont être différentes.
Généralement, les hommes penchent vers l'irritabilité, la colère, l'alcoolisme ou l'agressivité.
Quant aux femmes, elles deviennent anxieuses ou dépressives.
En revanche, une étude américaine réalisée par l'Université de Californie du Sud a permis de démontrer que face à des situations de stress identiques mettant en scène de la colère, et en observant les zones du cerveau responsables de la compréhension des sentiments d'autrui, les hommes avaient tendance à se replier ou se renfermer sur eux-mêmes, tandis que les femmes avaient tendance à plus exprimer leurs émotions.

Faire mûrir un avocat (fruit)

Lorsque vous achetez un avocat, trop souvent, il arrive que ce dernier ne soit pas assez mûr pour être consommé rapidement.
Il existe plusieurs solutions pour remédier à ce problème: enveloppez-le dans du papier journal et laissez-le mûrir à température ambiante. 
Vous pouvez également le placer dans un sac plastique avec une ou deux bananes. Les bananes émettent un gaz favorisant le mûrissement des avocats.
Cette méthode fonctionne, à une échelle moindre, avec des pommes.

Au feu

Au Moyen-Âge, des chevaliers attaquent un château fort.
Les soldats sont au pied des remparts. Ils posent des échelles et commencent à monter à l'attaque. 
Soudain, d'en haut les assiégés balancent de l'huile bouillante.
En bas, un assaillant s'écrit:"
Pas de panique! Attendez un petit peu, les frites ne devraient pas tarder à arriver..."

mardi 18 avril 2017

Tirer le meilleur parti d'un agrume

Résultat de recherche d'images pour "agrumes"Pour extraire un maximum de jus, passez l'agrume au micro-ondes, une dizaine de secondes, avant de le presser. Vous pouvez aussi le faire rouler fortement entre vos paumes de main avant d'extraire le jus, l'opération n'en sera que plus facile.
Pour zester vos agrumes, utilisez un couteau zesteur ou un bon couteau d'office.
Pour râper plus facilement citron, orange ou pamplemousse, placez-les au congélateur quelques minutes.

St Mélaine, Gaspard, Balthazar, Melchior

Bon jour et bon an, la paille au cul, le feu dedans