dimanche 30 avril 2017

Couteau

 
- Objet représentant la virilité, notamment par sa forme, il a longtemps été perçu comme le symbole de pouvoir du chef de famille. C'est la superstition la plus répandue dans le milieu de la coutellerie, et particulièrement dans la tradition auvergnate: un couteau ne s'offre pas, il s'achète. 
- Vous ne devez jamais offrir ou accepter de recevoir en cadeau des couteaux. L'amitié sera brisée, à moins que vous donniez une pièce monnaie en échange.
- Si vous souhaitez dormir tranquille, placez un couteau sous votre matelas. Ainsi vous n'aurez plus       de cauchemars.
- Il ne faut jamais croiser deux couteaux ou un couteau et une fourchette sur une table. Le malheur rentrerait dans la maison.
En revanche, il est bon de les croiser sur une fenêtre, à l’extérieur de la maison, afin qu’elle soit  protégée des mauvais esprits.
- En France, il ne faut jamais croiser deux couteaux ou un couteau et une fourchette sur une table: le malheur rentrerait dans la maison. En revanche, il est bon de les croiser sur une fenêtre, à l'extérieur de la maison, afin qu'elle soit protégée des mauvais esprits.
- Si vous souffrez de maux d'estomac, placez deux couteaux en croix sur votre ventre afin que la maladie s'éloigne
- Un couteau au tranchant exposé porte malheur, sauf en Bretagne où il annonce une union.
-  En Angleterre, pour savoir si on aura de la visite, on prend un couteau sur la base duquel on pose le majeur et l'index. En remontant vers la pointe, on fait d'abord passer le majeur sur l'index (il vient) puis on replace l'index à côté du majeur (il ne vient pas) et ainsi de suite jusqu'à la pointe.
- Il paraît que placer deux couteaux croisés et posés sur son ventre en cas de forts maux d’estomac calmerait la douleur…

Quand M. Dieu fondait un village comtois en Algérie

L'on sait que, après la conquête de l'Algérie en 1830, le gouvernement lança un vaste programme de colonisation, dans un souci de peuplement et de mise en valeur du territoire.
L'appel rencontra un vif écho dans notre région.
Les candidats, au départ outre-Méditerranée, furent essentiellement des agriculteurs, qui peinaient à vivre en raison du morcellement des propriétés.
À la misère, nombre d'entre eux choisirent de quitter leur pays natal et leur famille dans l'espoir d'une vie meilleure.
Ce mouvement d'émigration perdura tout au long du XIXe siècle, avant de chuter brutalement au début du XXe siècle.
À titre d'exemple, on estime le nombre de Francs-Comtois partis d'installer en Algérie à 1500 pour la seule période 1843-1845; à 2000 pour 1851-1855 (dont 425 personnes pour le seul Jura en 1855) et encore à 900 entre 1891 et 1894.
Généralement, les futurs colons se regroupaient à Chalons-sur-Saône, d'où ils descendaient en bateau vers Marseille. 
Arrivés en Algérie, ils se voyaient attribuer des lots de terre à défricher dans ce vaste pays.
Leur tâche étant immense, l'administration leur accordait quelques avantages: attribution de rations de vivres, fourniture d'instruments aratoires et de semences...
Chaque village disposait en outre d'installations collectives, telles que lavoir ou abreuvoir.
L'histoire des "pieds-noirs" de notre province est marquée par un fait singulier;
En 1853, à l'instigation du préfet de Haute-Saône, M. Dieu, fut créée une colonie exclusivement peuplée de Comtois.
Située à une centaine de kilomètres d'Alger, elle prit le nom de Vesoul-Bénian. 48 familles s'y installèrent, soit 248 personnes, chacune disposant d'une maison et de 12 hectares de terres.
Le climat, les fièvres, le dur labeur agricole rendirent les débuts extrêmement difficiles.
On recensa 11 décès et plusieurs abandons. Mais, retroussant leurs manches, les émigrés parvinrent à prospérer. Tant que, moins de trois ans plus tard,Vesoul-Bénian fut qualifié par les autorités de "colonie modèle d'Algérie". De même, la colonie agricole de Bou-Mefda avait vu l'installation, en 1852, de 33 familles comtoises: 11 du Jura, 6 du Doubs, et 16 de Haute-Saône.
Notons enfin qu'en 1890 fut fondée, à Alger, une "Société amicale des Francs-Comtois" qui, deux ans, plus tard, comptait déjà plus d'un millier de membres. (Almanach Comtois)
http://encyclopedie-afn.org/Historique_Vesoul-B%C3%A9nian_-_Ville

Amour

D'où peut donc bien venir l"amour"?
L'émotion, on ne sait pas, mais en ce qui concerne le mot, il y a plusieurs hypothèses.
Le latin ne suffit pas, puisque "amorem" devrait philologiquement donner "ameur"
La forme "amour" que nous connaissons vient donc plus probablement d'un langage régional.
Il s'agit soit du champenois, qui a transformé au Moyen-Âge "ameur" en amour" et "espeuse" en "épouse", soit de l'occitan, dont l"amour" aurait traversé le temps grâce aux chants des troubadours.

Journée Internationale du jazz.

Lancée au siège de l'Unesco le 27 avril 2012, cette journée réunira chaque 30 avril, des avril, éducateurs, gouvernements, experts ainsi que des fans de jazz, et leur permettra d'explorer ensemble l'histoire, la signification, l'impact et l'héritage du jazz à travers le monde.

samedi 29 avril 2017

Maïzena

"Maïzena" est une marque déposée depuis 1891 ou 1862 selon le site officiel. C'est de la farine d'amidon de maïs. Elle ne contient pas de gluten.
La fécule de maïs qu’on appelle souvent en France du nom de sa marque emblématique, Maïzena, est une poudre blanche très fine extraite de l’amidon du maïs. On s’en sert: 
- principalement pour épaissir. (Il faut toujours la diluer dans un liquide froid et ensuite la chauffer (à ébullition))
- pour la pâtisserie où elle apporte de la légèreté. On ne peut pas la substituer à la farine dans les mêmes proportions.
PUBLICITÉprincipalement pour épaissir (Il faut toujours la diluer dans un liquide froid et ensuite la chauffer (à ébullition))mais aussi pour la pâtisserie où elle apporte de la légèreté. On ne peut pas la substituer à la farine dans les mêmes proportions.
Concernant plus particulièrement Maizena, c’est en 1924 que la la Société des Produits du maïs fabrique Fleur de Maïs Maïzena® pour la première fois en France.  Elle est fabriquée avec le plus pur des amidons de maïs, extrait des meilleurs variétés de maïs corné.
"Fleur de Maïs Maïzena" était alors employée pour la préparation des biberons mais très vite on associa à la marque une grande variété d’usages dans la cuisine.  Elle s’utilise aussi bien dans les préparations sucrées que salées.  Quand elle n’est pas utilisée pour un gâteau, pensez à toujours la diluer dans un liquide (eau, lait, bouillon), puis ajoutez au liquide chaud de votre préparation


Tatoueur

  • Pour s'entrainer sans défigurer leurs clients, les tatoueurs se font généralement la main sur les peaux de cochon
  • Pour Wim Delvoye, un artiste belge, c'est un peu différent. Il tatoue l'intégralité du dos de ses cochons, alors qu'ils sont encore vivants, puis il les conserves comme des toiles -en plus bruyant et odorant- dans un petit enclos à l'arrière de sa maison. Il est comme ça, Wim, il est proche de ses œuvres.Pour dénoncer la société de consommation, l'artiste a décidé de frapper fort. Dans une ferme située près de Pékin, il élève des cochons. Alors qu'ils ne sont encore que des porcelets, il les fait tatouer sous anesthésie. Il les laisse ensuite vivre leur vie et les naturalise une fois morts. Dans un communiqué, le Musée de Nice explique que "de leur vivant, les bêtes sont choyées, traitées comme des stars, libres de leur mouvement et filmées en continu". La démarche est censée ouvrir le débat sur la question de l'exploitation animale. Mais le procédé choque, notamment les associations de défense des animaux et le Mouvement écologiste Indépendant, qui dénoncent un non-respect de ces êtres vivants. Une manifestation a d'ailleurs été organisée devant le musée le jour du vernissage, le 12 février. Il faut rappeler que ce n'est pas la première fois que Wim Delvoye crée la polémique avec son travail. En 2000, il s'était fait connaître pour son installation " Cloaca" dite la "machine à caca". Ce laboratoire scientifique reproduisait intégralement le processus de la digestion.

La fougasse, un témoin de cuisson du four

La fougasse est un pain à croûte molle dont la mie sent bon l'huile d'olive et qui peut être agrémentée d'oignons ou d'olives noires, d'anchois ou de lardons...
Elle tire son nom de l'occitan ancien "fogatza" issu du latin "focus" signifiant "feu"
La fougasse était à l'origine un morceau de pâte mis par le boulanger dans le four à bois pour s'assurer que celui-ci était de la bonne température avant d'enfourner son pain.
Cette première cuisson servait de casse-croûte matinal aux apprentis boulangers.

Roulez à droite... que diable!

Rouler à droite, sauf bien sûr dans les pays anglo-saxons, cela semble aujourd'hui aller de soi.
Il n'en a pas toujours été ainsi. Il a fallu attendre le milieu du XIXe siècle pour qu'une réglementation soit prise à ce sujet. Ce n'est donc pas l'apparition de l'automobile qui a provoqué le "rouler à droite".
En 1854, alors que régnait encore la traction animale, rouler à droite n'était pas encore passé dans les mœurs et il en résultait parfois des accidents très graves, comme celui qui est survenu en janvier de cette même années dans les environs de Belfort et que relate la presse locale.
"Le 24, la malle de Mulhouse à Lyon a versé aux environs des Errues à Menoncourt près de Belfort Cet accident a été occasionné par la rencontre de voitures de roulage qui tenaient le milieu de la chaussé au lieu d'occuper la droite comme le prescrivent les règlements. Il en est résulté un choc qui a renversé la malle sur un tas de pierres. Le conducteur n'a éprouvé dans cette chute qu'une forte émotion mais le postillon a eu la poitrine défoncée et l'on désespère de ses jours"
Le règlement d'administration publique, relatif à la police de roulage et des messageries, dont il est question, date de 1862. Il prescrit en son article 9: " à tout conducteur de voiture de se ranger à sa droite à l'approche d'une autre voiture, de manière à lui laisser libre au moins la moitié de la chaussée."
Pourquoi la droite? L'article cité apporte la réponse:
"C'est un usage généralement adopté mais qu'il convenait de rendre obligatoire."
Au fil des ans la réglementation concernant la circulation est progressivement complétée.
En 1853, il est précisé "qu'aucune voiture marchant isolément ou à la tête d'un convoi ne pourra circuler la nuit sans être munie d'une lanterne allumée."
À la même époque, est autorisée, la mise ne place de barrières sur certaines routes en temps de dégel. 
Rouler à droite, s'éclairer la nuit, ce ne sont là que les premiers balbutiements d'une réglementation routière qui s'étoffe considérablement quelques dizaines d'années plus tard avec l'apparition de l'automobile.
À la fin du siècle, les plus rétifs, à se plier à un quelconque règlement de circulation, ce sont les cyclistes. Des dangers publics à en croire le journal "La Frontière" du 28 juin 1896: "Nous ne sommes pas les ennemis de la bicyclette qui rend de grands services, mais il ne faudrait pas pour autant que la rue lui appartint exclusivement. Certains cyclistes, trop nombreux, semblent croire que nos voies de circulation ont été créées uniquement pour leur servir de vélodromes et, pourvu qu'ils aillent à un train d'enfer, s'inquiètent peu de rencontrer des passant. Tous les jours, il nous faut enregistrer de graves accidents;"
L'administrateur du Territoire de Belfort avait pourtant pris le 10 juin 1895, c'est-à-dire, l'année précédente, un arrêté réglementant la circulation des bicycles. Non seulement leurs propriétaires devaient laisser les trottoirs aux piétons, rouler à droite et ne plus se livrer à des exercices d'équilibre sur la chaussée, laquelle était faite pour circuler et non pour s'amuser, mais de plus tout vélocipède devait être muni d'un grelot suffisamment sonore ou d'une trompe d'appel afin de prévenir de son arrivée. 
Si encore il n'y avait que cela mais ne voilà-t-il pas que l’arrêté préfectoral faisait en outre obligation à chaque vélocipédiste d'équiper sa machine à l'avant "d'une lanterne garnie de verre blanc et non de couleur."
C'en était trop. La réglementation allait à l'encontre des libertés! On était en démocratie, que diantre!
"Le Libéral de l'Est" du 4 juillet 1895, fait part de la réaction des utilisateurs de deux roues:"Le monde cycliste du Territoire est en ébullition. De tous côtés, on n'entend que plaintes et réclamations contre l'autorité qui dit-on, ne cherche qu'à vexer la gent à deux roues... Beaucoup protestent individuellement et à leur façon. Les uns attachent à leur machine d'énormes clochettes qui font ressembler , une troupe de cyclistes, à un troupeau de bœufs venant du pâturage: les autres font avec leur corne d'appel, un bruit insensé."
Ce ne furent là qu'escarmouches d'arrière-garde.
La réglementation était nécessaire. Elle fut d'ailleurs complétée les années suivantes, suite aux nombreux accidents causés par les "véhicules à moteur mécanique , autres que ceux servant à l’exploitation des voies ferrées."
Le décret du 14 avril 1899 institua, outre le contrôle des automobiles par le service des mines, la déclaration de mise en circulation à la préfecture, le certificat de capacité du conducteur, la pose sur tout véhicule d'une plaque avec l'identité et le domicile du propriétaire, d'une seconde plaque avec le nom du constructeur, l'indication du type et du numéro d'ordre dans la série. Le numéro d'immatriculation n'est apparu que deux ans plus tard (septembre 1901) lorsque fut rendue obligatoire, dans chaque arrondissement du service des mines, la tenue d'un "registre d'immatriculation des automobiles capables de marcher à  plus de 30 km/h"
Que de tracasseries! Où est-il le bon vieux temps des diligences et autres voitures de roulage, qui avaient pour seule obligation, de rouler à droite et d'être éclairées la nuit?
Voiture à chevaux, charrette et cycliste à Besançon, rue des Granges en 1910 (photo du net) 

Elémentaire

La menace terroriste est l'une des plus difficiles à endiguer pour les services de police, car les auteurs d'attentats sont imprévisibles et difficilement identifiables avant le moment choisi pour passer à l'acte.
Heureusement, certains candidats terroristes sont stupides et cela facilite le travail des enquêteurs.
Le 22 avril 2015, le SAMU est appelé par un homme qui dit être blessé par balle.
Une équipe de sauveteurs se rend alors sur les lieux et constate en effet que le jeune homme, un étudiant de 24 ans, a une blessure par balle au niveau du pied.
Comme la procédure l'exige, ils appellent alors la police pour rapporter cette blessure par arme à feu.
Après une courte enquête, il ressortira que l'homme est un terroriste islamiste lourdement armé qui préparait un attentat sur le sol français et qui avait déjà tué une femme pour lui voler sa voiture.
C'est en préparant ses armes qu'un coup involontaire est parti, le blessant et mettant dans le même coup, un terme à ses projets terroristes.
C'est ce qui s'appelle "se tirer une balle dans le pied"

mercredi 26 avril 2017

étiquette ancienne (bocaux)

Je ne connais pas cette étiquette. 

Cagibi

C'est fou, tout ce qu'on peut trouver dans un "cagibi".
Ce mot, hérité des dialectes de l'ouest de la France, désignait autrefois un "hangar", un "appentis de décharge", avant de se réduire à une "petite cabane" dans un dictionnaire tourangeau du début du XXe siècle.
Depuis son passage dans le français courant, on a ajouté une caractéristique au "cagibi", qui ne doit le plus souvent, pas posséder de fenêtre.

mardi 25 avril 2017

Zan

Le  "ZAN" est un nom propre que l'on utilise pour désigner une confiserie à base de réglisse,  ayant la forme de tablette, de pain ou de petit bâtonnet durs, à croquer ou sucer. Ce mot provient de l'entreprise française "ZAN"  fondée à la fin du XIXe siècle, rachetée par RIQLÈS en 1970, puis par " HARIBO" en 1987. L'usine se situe à UZÈS 
L'anecdote veut qu'Aubrespy ( homme politique) aurait un jour entendu un enfant demander à sa mère une confiserie à la réglisse en zozotant : « Z’en veux, Maman, donne-moi-z’en ! ». Le directeur dépose alors la marque Zan, en 1884. Certaines publicités Zan déclineront à leur tour la petite phrase d’enfant : « Donne moi ZAN » ou d'autres jeux de mots comme « Goutez Zan ». Zan fabriquait différentes sortes de confiseries à la réglisse avec divers arômes, sous la forme de pastilles, en poudre… La plus connue est certainement la tablette Zan
Au tournant du XXe siècle, le produit phare est le « bâton à sucer » entièrement composé d'extrait de réglisse et dont l'extrémité aplatie était marqué « Zan suc pur » : ce produit a totalement disparu. Une petite boîte rouge en carton ou métal contenant de petits bâtonnets noirs appelés « pastille » fut également commercialisée à cette époque. Les tablettes de forme rectangulaire et plate, vendues sous pochettes, étaient appelées « petits pains ». (https://fr.wikipedia.org/wiki/Zan)



Portrait

"Votre bébé est un ange, dit une infirmière à une jeune mère qui vient d'accoucher. On ne l'a pas entendu de la nuit. À peine couché, il n'a pas bougé d'un poil!"
La mère soupirant tristement:
"Tout le portrait de son père."

Bien entretenir un cactus

Le pire ennemi du cactus est la poussière qui l'empêche de bien absorber la lumière.
Pour lutter contre celle-ci, l'idéal est de passer une brosse à poil souple ou un pinceau entre les piquants du cactus, une ou deux fois par an.

(pourquoi ne pas passer carrément l'aspirateur?  hi, hi... )

Vie naturelle

Retour de l'hirondelle, du loriot, du coucou, du roitelet, du rossignol 
 et de la bergeronnette.
Premier chant du rossignol vers le 20.

Dans les bois pour cueillir le muguet, je n'ai pas entendu le coucou. Il n'était peut-être pas encore réveillé.

lundi 24 avril 2017

Antoine Lumière, père des célèbres Frères Lumière

Parcours peu ordinaire que celui d'Antoine Lumière,   né à Ormoy en Haute-Saône, le 13 mars 1840, d'un père vigneron prénommé Nicolas et d'une mère sage-femme, née Huguette Huguenin, qui décident de s'installer à Paris quelques années plus tard et meurent à quelques mois d'intervalle, victimes d'une épidémie de choléra en 1854.
Orphelin à 14 ans, Antoine est recueilli par sa soeur à Marcilly-le-Hayer (Aube) où il devient à Paris, pour suivre une formation d'aquarelliste chez Auguste Constantin. Il est doué, il se sent artiste, mais il faut bien gagner sa vie, il se fait peintre d'enseignes. Il se marie en 1861 et le couple s’installe à Besançon, rondot Saint-Quentin (l'actuel place Victor Hugo)

C'est là que nait son premier fild, Auguste, le 25 octobre 1862. Son goût pour le dessin et la peinture l'oriente vers la photographie. Il en apprend la discipline chez le portraitiste Aliote, installé à Dôle, puis à Besançon, travaille chez un photographe au 11, rue des Granges, à côté de l'atelier du peintre bisontin, Victor Jeanneney avec lequel il se lie d'amitié.
En 1864, il rachète le fonds de commerce de son patron, s'installe, u rue du Châteur (83 actuel de la rue des Granges) tandis que nait son second fils, Louis, le 5 octobre 1864 au rondot Saint-Quentin.  
Il obtient la médaille d'honneur d'un concours de dessin. En 1865, il succède comme professeur de dessin à Victor Jeanneney, nommé à Vesoul. Mais il abandonne cette fonction pas suffisamment rémunératrice l'année suivante, s'associe avec le photographe Lebeau et s'installe avec lui à l'ancien couvent des Dames de Battant, 59, rue des Granges; C'est dans cet atelier qu'il fait ses premières invention. Lebeau le quitte pour s'installer à Lyon en  1867.
Les affaires dont florissantes.  Antoine Lumière crée une succursale à Baume-les-Dames en 1867, puis en Suisse à Porrentruy en 1868. 
La menace prussienne le fait fuir de Besançon pour Lyon en 1870. Il devient le photographe en vogue de l'ancienne capitale des Gaules. Dans son atelier, il met au point sa plaque au gélatino-bromure et en entreprend la fabrication. 
C'est le début des célèbres usines Lumière, qui connaitront des débuts difficiles, avant de devenir le plus important fabricant français de pellicules, grâce au concours de ses deux fils, Auguste et Louis, auxquels il cède l'entreprise en 1900.
Antoine, revient alors à ses premières amours: la peinture. Il s'installe à Paris, rue Rochechouart et espose ses toiles régulièrement au salon des Artistes français: le Puits du Moter (1902),La maison ddu Tintoret (1903), Portrait de Paul Destroy ( 1904), Portriat du général Dods (1905), Portraits d'Alix de Lanesson et Claude Terrasse (1906) 
Lorsqu'il meurt cinq ans plus tard, il laisse une importante collection de tableaux qu'il a léguée au musée de Vesoul.
Ses contemporains gardent l'Antoine Lumière, le souvenir d'un artiste besogneux et fantaisiste, qui peignait en chantant: il avait une agréable voix de basse'.

Le château de Filain

Le château de Filain, dans le canton de Montbozon en Haute-Saône, qui occupe un promontoire naturel au bord d'une petite rivière, la Filaine, comporte deux parties très différentes, ce qui fait son originalité.
La plus ancienne, datant du XVe siècle, est une maison forte qui se présente comme un corps de bâtiments rectangulaire flanqué aux quatre angles de tours  rondes dont il n'en reste que deux aujourd'hui, au nord  et à l'ouest.
Pour le relier à la partie la plus récente, on arasa la tour sud au niveau du toit de la nouvelle construction qui date, elle, du XVIe siècle. Cette seconde partie, de style Renaissance, est un bâtiment à angle droit avec une galerie ouverte surmontée d'un étage qui offrait aux propriétaires successifs, les Sacquenay et les Cointet, une résidence agréable et plus facilement habitable;
Toutes les fenêtres du premier étage sont des baies à meneaux cruciformes (Un meneau est un élément structural vertical en pierre de taille, bois ou fer qui divise la baie d’une fenêtre ou d’une  porte) du XVIe siècle au-dessus des quelles s'élèvent de hautes toitures agrémentées de petites lucarnes.
Le 7 juillet 1673, la seigneurie de Filain est vendue par décret à Jean-François Camus, conseiller au Parlement. L'année suivante en 1674, le château qui faisait partie des places fortes de Franche-Comté, est incendié lors de la conquête par Louis XIV. Une tour et une courtine sont alors définitivement détruites. Au XVIIIe siècle, les deux tours qui flanquent le logis de la façade est, sont couvertes de dômes à quatre contre-courbes, imitant les clochers franc-comtois, très à la mode à l'époque.Vers 1830, le propriétaire, le général Jacob Marulaz, héros des campagnes militaires de l'Empire, qui se rendit célèbre en 1814, par sa défense mémorable de Besançon, face aux Autrichiens, entreprend la restauration du rez-de-chaussée. Le pont-levis et le glacis sont remplacés par un escalier double et une balustrade qui donnent sur les jardins.
Outre ssa riche histoire, le château de Filain, classé Monument historique, possède encore aujourd'hui, un mobilier remarquable et de riches œuvres d'art comme le salon décoré de splendides boiseries comtoises du XVIIIe siècle, meublé d'un ensemble en bois sculpté et doré exécuté par l'ébéniste Jacob ou encore la magnifique cheminée Renaissance "digne de Fontainebleau ou de Chambord"
Autant d'atouts touristiques pour ce superbe château dont une partie a été endommagée par un incendie en 2002, mettant en péril ce joyau de l'architecture Renaissance franc-comtoise. 
Autour du château s'étend un jardin à la française, aménagé depuis une trentaine d'années. Sa haie de buis de style Renaissance, sa roseraie et sa volière en font un endroit romantique et agréable.
Sans compter que des paons, des cygnes noirs, des carolins et des mandarins viennent saluer les promeneurs.Depuis quatre ans, un Tournoi International de Chevalerie est organisé au château de Filain aux alentours du 14 juillet. Les spectateurs sont pendant un week-end plongé dans une ambiance médiévale grâce à des affrontements entre chevaliers, une exposition d'artisans, et bien d'autres animations.



vendredi 21 avril 2017

Le tramway à Belfort

Lorsqu'à l'été 1897, le bruit court en ville que Belfort allait être dotée d'un tramway, ce fut un éclat de rire général: des tramways dans une ville comptant à peine 30 000 habitants! Chimère! Utopie! Personne n'y croyait. Ce n'était pas rentable.
Depuis 1884, à chaque campagne électorale, les radicaux Belfortains ressortaient le projet et l'élection passée, le remettaient au placard.
Cette fois, pourtant, il ne fut pas enterré. 
Christ Schad, un conseiller municipal, était fermement décidé à le mener à bien.
Quelques-uns allèrent jusqu'à le traiter de fou, d'autres lui conseillèrent de consulter un médecin aliéniste car il misait toute sa fortune sur la réussite du projet. Envers et contre tous, il persévéra, obtint l'accord du ministère des Travaux Publics et lança les premiers travaux. Ceux-ci furent rondement menés. En quelques mois, les rails furent posés, les quatre motrices équipées par la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques (ancêtre d'Alstom) sortirent des ateliers, l'usine de production électrique achevée et il ne resta plus aux ingénieurs de la SACM qu'à former les "wattmen" chargés de conduire les tramways qui allaient révolutionner les transports en commun locaux.
L'inauguration fut fixée au dimanche de Pentecôte 1898. Ce jour -là, comme l'a noté le notable belfortain Paul Marx "La première voiture couverte de drapeaux tricolores démarra à 15 h du départ -rue du tramway- pour se diriger vers la gare et venir stopper au terminus de Valdoie, en pleine fête de cette commune.Quel événement mes aïeux!" 

(Cette histoire  me fait sourire car nous avions des réticences lorsqu'il fut annoncé que notre maire, faisait construire à nouveau un circuit-tramway alors que nous avons beaucoup de transport  en bus. Mais en fin de compte, le tramway est pratique pour certaines distance car il va directement à l’hôpital sans changer d'itinéraire et va dans le sens inverse, au magasin de grande distribution. Donc pratique pour certaines personnes n'ayant pas de moyen de locomotion) 

Le château de Bannans

Bien que l'on sache que Bannans et son territoire ont été habités de très bonne heure, le nom de Bannans n'apparait dans les textes qu'au début du XIe siècle.
La Seigneurie de Bannans se trouvait alors sous la "tutelle" de l'Abbaye de Romainnôtier en Suisse dans le Canton de Vaud et elle y restera cinq siècles.
En 1536, lors de l'annexion du Pays de Vaud par Berne, les moines quittèrent l'Abbaye précipitant ainsi son déclin.
La Seigneurie de Bannans est alors cédée en 1584 à Nicolas Barillet, auditeur à la Chambre des Comptes de Dole, en échange d'un domaine sur les communes des Grangettes et de Saint-Point, au grand dam des Bandrayards ' habitants de Bannans) qui ne l'entendaient pas de cette oreille.
Après moult procès, ce n'est qu'en 1595 qu'ils feront allégeance à leur nouveau seigneur.
Pas pour longtemps, car les biens de l'héritier de Nicolas Barillet seront confisqués et le château sera vendu en 1657 à la famille Marchant de la Châtelaine, près de Poligny, qui conservera le Domaine jusqu'à la Révolution. Le château sera reconstruit en 1745, ayant pas mal souffert des exactions des habitants de Bannans, quand ils refusaient de reconnaitre Nicolas Barillet.
En 1789, le Château deviendra Mairie-École et ce jusqu'au 18 décembre 1935, où il sera entièrement détruit par un violent incendie; Mais la municipalité n'a pas voulu en rester là et la Mairie-École fut reconstruite à l'identique sur les fondations et les caves de l'ancien édifice: les piliers des portes d'accès ont pu être conservés 
Le parc d'un hectare a été transformé en parc de loisirs avec un théâtre de Plein Air qui accueille avec succès, chaque été, des spectacles variés et de qualité.

jeudi 20 avril 2017

Claude le 12e abbé

Saint -Claude ne s'est pas toujours appelé ainsi...

La cité jurassienne ne s'appelle officiellement de la sorte que depuis 1610.
À l'origine, la communauté villageoise établie autour de la célèbre abbaye était désignée sous le nom de Condat, terme dérivé de Condasticone, signifiant confluent en celte.
C'est en effet au confluent de la Bienne et du Tacon "dans les déserts de Condasticone" que s'établirent en 425-430 de notre ère, les deux premiers ermites, originaires d'Izernore, dans l'Ain, à l'origine de la vocation religieuse de ce lieu perdu dans les montagnes jurassiennes.
Quel rapport avec Saint-Claude, alors?
Au VIIe siècle arrive au monastère de Saint-Oyend-de-Joux (du nom d'un des premiers abbés), un moine, Claude, qui deviendra le 12e abbé du lieu.
Cinq siècles plus tard, vers 1160, sa dépouille mortelle est exhumée.
Stupeurs et tremblements: elle est retrouvée en parfait état de conservation, alors même qu'elle n'avait pas fait l'objet d'un embaumement. 
La suite est connue: ce miracle, parfaitement exploité par les moines qui promèneront la relique dans une châsse d'argent à travers tout la Comté, fondera la prospérité et la notoriété de l'abbaye, devenue un important lieu de pèlerinage.
Des siècles durant, les fidèles se presseront pour prier la relique du saint abbé Claude.
Par un juste retour des choses, les autorités abbatiales décidèrent donc de rebaptiser la cité de son nom au début du XVIIe siècle.

Luron

Si on vous dit "luron", à quoi pensez-vous?
Outre qu'il désigne les habitants de la commune de Lure, dans le département de la Haute-Saône, le mot s'emploie généralement, avec l'adjectif "gai", et leur association sert à désigne un homme joyeux, plein d'entrain.
Ce mot vient en fait du mot "godelureau", qui désigne un galant, un séducteur invétéré. 
Après quelques voyages et quelques temps, le "lureau" a perdu son "gode" et est devenu "luron".
On peut utiliser ce dernier avec d'autres adjectifs, comme "bon" ou "joyeux", même si l'expression "gai luron" reste plus courante de nos jours.

Merci au chanoine Kir

Auparavant appelé "blanc-cassis", le kir tient son nom de Félix Kir, maire de Dijon de 1945 à 19668, par ailleurs chanoine et dernier député à avoir pu siéger en soutane à l'Assemblée. Il popularisa la boisson et autorisa les marques commerciales à utiliser son nom en 1952. Mais c'est la première société à qui le député accorda le droit d'utiliser son nom, Lejay-Lagoute, qui est encore de nos jours, la seule à pouvoir employer les marques déposées "Le Kir" et le Kir Royal" sur ses bouteilles, à l'issue d'une longue bataille juridique.

Kir Royal:
9 cl de champagne  -  2 cl de crème cassis
Réalisez la recette "Kir royal " directement dans le verre
• Verser la crème dans le verre et compléter avec le champagne bien frais.
• Servir dans un verre de type "flûte"



mercredi 19 avril 2017

Les femmes sont-elles plus sensibles au stress?

Non.
Les deux sexes sont soumis au même mécanisme du stress, c'est-à-dire à la necessité de s'adapter à une situation ou à une menace inquiétante.
Face à un même événement, ce sont leurs réactions qui vont être différentes.
Généralement, les hommes penchent vers l'irritabilité, la colère, l'alcoolisme ou l'agressivité.
Quant aux femmes, elles deviennent anxieuses ou dépressives.
En revanche, une étude américaine réalisée par l'Université de Californie du Sud a permis de démontrer que face à des situations de stress identiques mettant en scène de la colère, et en observant les zones du cerveau responsables de la compréhension des sentiments d'autrui, les hommes avaient tendance à se replier ou se renfermer sur eux-mêmes, tandis que les femmes avaient tendance à plus exprimer leurs émotions.

Faire mûrir un avocat (fruit)

Lorsque vous achetez un avocat, trop souvent, il arrive que ce dernier ne soit pas assez mûr pour être consommé rapidement.
Il existe plusieurs solutions pour remédier à ce problème: enveloppez-le dans du papier journal et laissez-le mûrir à température ambiante. 
Vous pouvez également le placer dans un sac plastique avec une ou deux bananes. Les bananes émettent un gaz favorisant le mûrissement des avocats.
Cette méthode fonctionne, à une échelle moindre, avec des pommes.

Au feu

Au Moyen-Âge, des chevaliers attaquent un château fort.
Les soldats sont au pied des remparts. Ils posent des échelles et commencent à monter à l'attaque. 
Soudain, d'en haut les assiégés balancent de l'huile bouillante.
En bas, un assaillant s'écrit:"
Pas de panique! Attendez un petit peu, les frites ne devraient pas tarder à arriver..."

mardi 18 avril 2017

Tirer le meilleur parti d'un agrume

Résultat de recherche d'images pour "agrumes"Pour extraire un maximum de jus, passez l'agrume au micro-ondes, une dizaine de secondes, avant de le presser. Vous pouvez aussi le faire rouler fortement entre vos paumes de main avant d'extraire le jus, l'opération n'en sera que plus facile.
Pour zester vos agrumes, utilisez un couteau zesteur ou un bon couteau d'office.
Pour râper plus facilement citron, orange ou pamplemousse, placez-les au congélateur quelques minutes.

Le temps des cerise

À chaque printemps, le peuple japonais a rendez-vous avec ses cerisiers, dont la fleur symbolise la beauté et l'impermanence de toute chose.
 Au mois d'avril, les Japonais célèbrent la floraison de cet arbre lors de manifestations appelées Hanami (ou Ohanami).
Depuis 1955, à la télévision, les bulletins météo décrivent quotidiennement l'avancée des éclosiosn: bourgeons, fleurs fermées, semi-ouvertes, complétement écloses.
Et les foules de promeneurs suivent à la trace la progression des floraisons.
À Tokyo, entre amis ou en famille, on se réunit sous les arbres sacrés pour chanter, danser et manger...

Le cerisier japonais, appelé chez nous Prunus, commence à fleurir abondamment dès les premières chaleurs d'avril pour faner vers la mi-mai.

Napoléon cet italien

Si l'on veut jouer sur les dates, Napoléon n'est pas né Corse, mais Italien!Résultat de recherche d'images pour "buonaparte napoléon"
La Corse n'est devenue territoire officiellement cédé par Gènes et rattaché à la France que le 30 novembre 1789, malgré une première déclaration d'indépendance en 1735.
Or Napoléon a vu le jour à Ajaccio, le 15 août 1769, et à cette époque, la Corse appartenait encore à l'Italie.
Le deuxième fils de Carlo Buonaparte et de Letizia Ramolino avait donc bien des parents italiens.
D'ailleurs, la famille Buonaparte,était elle-même originaire de Gènes. Cela n'a bien sûr pas empêché Napoléon de devenir empereur des Français en 1802.

lundi 17 avril 2017

Rien à déclarer

Une dame âgée voyage en train entre Lausanne et Lyon.
Peu avant la frontière suisse , elle s'adresse à son voisin, un prêtre.
"Si vous pouviez mettre cette jolie trousse de toilette toute neuve, que je viens d'acheter sous votre soutane, cela m'éviterait de payer une taxe."
"Bien sûr! lui répond le curé. Mais je dois vous rappeler que si l'on m'interroge, je ne pourrai pas mentir."
Arrive la douane et le douanier.
"Rien à déclarer mon Père?"
"De la tête à la ceinture, je n'ai absolument rien."
"Ah bon! Et en dessous " interroge l'homme un peu tatillon.
"Oh! En dessous, je n'ai qu'un petit nécessaire pour dame qui n'a jamais servi..."

Bernard Pivot

Bernard Pivot garde comme objet fétiche dans son portefeuille... un billet vert de L dollar américain!
Il a été offert par un ami, alors qu'il était âgé d'une vingtaine d'années.

Toutefois, si l'animateur-vedette des émissions "Apostrophes" et "Bouillon de culture" le considère comme un porte-bonheur, ce n'est pas pour cette raison, mais parce qu'à deux reprises, son portefeuille, qu'il avait perdu dans Paris, lui a été rapporté par des Américains!
Une belle coïncidence qui justifie cet attachement.

Lanusse défintivement infertile

Dans le sud-ouest de la France, là où la patronyme Lanusse s'est formé, ce  mot ne désigne pas une extrémité du corps humain, mais un terrain peu fertile.
D'ailleurs, le nom du département des Landes insite lui-même sur la médiocre qualité des terrains, "les landes", qui le composent.
Les porteurs du nom Lanusse ont ainsi vécu longtemps sur ces terres peu nourrissantes.

Les carottes Vichy

Connues depuis l'Antiquité, les activités thermales de Vichy prennent vraiment leur essor à partir du XVIe siècle, grâce à des personnages célèbres, comme la marquise de Sévigné, ou bien les filles de Louis XV et ensuite leur petite-nièce, la duchesse d’Angoulême.
La ville devient peu à peu une station thermale à la mode pour traiter les rhumatismes et les affections liées aux troubles de la digestion.
C'est le chef du restaurant de la station thermale qui aurait mis au point cette recette dont la spécificité est la cuisson des carottes dans de l'eau de Vichy, pour un accompagnement léger et diététique des grillades ou rôtis.
Il faut attendre Napoléon III pour que l'activité thermale connaisse enfin son rayonnement actuel.
 

jeudi 13 avril 2017

Quand les cloches avaient le pouvoir d'effrayer les démons

Pour l'église, les cloches ont, au long des siècles, constitué un prodigieux instrument de domination. 
Les communautés urbaines et villageoises vivaient au rythme de leurs sonneries. C'est bien pour quoi les curés ont longtemps lutté avec acharnement contre le pouvoir laïque qui tentait de les en déposséder. C'est bien pourquoi aussi l’Église les a personnalisées, en leur donnant un nom, en les "baptisant" en présence de leur parrain et de leur marraine..
Sus pendues entre ciel et terre, elles étaient les intermédiaires obligées entre l'humain et le divin. 
Les sorciers et les sorcières avaient, croyait-on, le pouvoir de déclencher les orages néfastes aux récoltes.
Dans nombre de paroisses, une cloche bénite spécialement, était mise en branle lorsqu'une nuée noire zébrée d'éclairs obscurcissait l'horizon.Elle avait le pouvoir, croyait-on, d'effrayer les démons appelés par les sorciers et de faire perdre de sa force à l'orage ou de le détourner.Au cours de procès de sorcellerie, il est arrivé que de supposés sorciers ou sorcières, soumis à la question, avouent que tel ou tel orage avait manqué son effet parce que la cloche en question avait sonné, d'où le pouvoir accordé à cette cloche spécifique.
Les cloches étant essentiellement d'essence féminine, portent essentiellement le prénom de leur marraine mais, afin de satisfaire l'orgueil masculin, sur la cloche le nom du parrain précède celui de la marraine.

La cathédrale de Besançon possède un ensemble de dix cloches, coulées entre 1787 et 1935.

Bon coeur

En rentrant chez lui après sa journée de travail, un brave homme marié depuis trente ans, découvre son épouse au lit avec un SDF. Sidéré, il balbutie:
"Mais... mais... ch-chérie! Ce n'est pas possible...  Tu me trompes! Et en plus avec un clochard! Pourquoi???"
"Calme toi, lui dit sa femme. Je vais tout t'expliquer.
Ce pauvre a sonné à la porte cet après-midi-midi. Il m'a dit qu'il n'avait rien avalé depuis deux jours. Je lui ai donc préparé un bon sandwich et lorsqu'il l'a terminé, ce monsieur m'a gentiment demandé: ""Madame, vous n'auriez rien pour moi dont votre mari ne se sert pas?"" "

mercredi 12 avril 2017

L'huile et ses bienfaits

Les huiles sont les principales sources de vitamine E qui aide par exemple à lutter contre le vieillissement des cellules.
À l'huile d'olive, pauvre en la matière (12 mg/100g), préférez les très riches huiles de germe de blé (150 mg), de soja (114 mg), de tournesol (56 mg) ou de maïs (30 mg)
L'huile procure aussi de la vitamine D, indispensable à la formation et à l'entretien des os, en aidant à la fixation du calcium.Si notre peau synthétise la vitamine D, lorsque l'on se met au soleil, cela ne constitue toutefois pas un apport suffisant pour couvrir nos besoins quotidiens. Il faut donc aller la chercher dans les poissons gras (hareng, saumon, sardine) et leurs huiles dérivées(l'huile de foie de morue) ainsi que dans certains produits laitiers enrichis: le beurre, les œufs ou les céréales, pour ne citer que les plus riches.

Bouquet

Je vous offre par l'intermédiaire du net, ce beau muguet cueilli cet après-midi. Il commence à s'ouvrir  mais la terre est terriblement sèche même dans les sous-bois.


dimanche 9 avril 2017

La charentaise

La véritable charentaise apparait en 1907, grâce au docteur Jeva, dont l'usine existe encore aujourd'hui à Chasseneuil-sur-Bonnieure à 10 km de la Rochefoucauld.
C'est lui qui invente le collage du feutre et crée des pantoufles aux couleurs vives et aux décors de type écossais.

Les bons mots d'Edgar

La carrière politique d'Edgar Faure est l'une des plus fournies de l'histoire contemporaine.
Président du Conseil à deux reprises sous la IVe République, plusieurs fois ministre, président de l'Assemblée Nationale sous la Ve, ce Biterrois d'origine avait son point d'ancrage en Franche-Comté.
Il fut notamment président du Conseil Régional, maire de Pontarlier puis de Port-Lesney,où il avait acquis une vaste demeure.
Académicien français, auteur de polar, ce gourmand de la vie avait du culot. Celui de sa pipe que le "premier fumeur de l'année 1966" ne manquait pas de produire en tirant posément sur sa bouffarde.
Le Comtois d'adoption inspira la création de la célèbre confrérie des maîtres pipiers.
Grand séducteur devant l'éternel, Edgar Faure était, en ce domaine, comme tant d'autres, un homme comblé. Les anecdotes ne manquent pas pour le confirmer. On cite une petite porte de service qui permettait de faire entrer les belles de nuit à la préfecture.
Amateur de musique, il lui arrivait de composer voire de chanter dixit sa seconde épouse Marie-Jeanne Faure, originaire du Haut-Doubs.
Son bref passage somme chef de gouvernement au début 1952, est résumé par une formule choc "quarante jours, quarante ministres, et quatre kilos.", le dernier terme renseignant sur la perte de poids subi par le président du Conseil au cours de l'exercice.
Edgar Faure tire une conclusion de l'expérience "la partie de catch engagée entre le chef de gouvernement et l'assemblée n'est pas égale .... C'est un compromis entre le désir de tout obtenir et la crainte de tout casser" 
Il est également connu pour ses bons mots. Sa répartie la plus connue, fait référence à la supposée inconstance de ses convictions: "ce n'est ps la girouette qui tourne, mais le vent!"
À l'instar d'un Clémenceau, ses saillies verbales révélaient un esprit vif et brillant.
"Quand un problème est compliqué, il faut lui trouver une solution complète."

St Mélaine, Gaspard, Balthazar, Melchior

Bon jour et bon an, la paille au cul, le feu dedans