vendredi 13 janvier 2017

Une région attachante

Trois des plus grands poètes français ont des attaches comtoises. 
On connait bien sûr le lien de Victor Hugo avec le verdoyante région dont il était originaire. Il ne l'oublia pas.
Tous les enfants de France apprenaient jadis le poète "Ce siècle avait deux ans" où figurait le vers fameux: "Alors dans Besançon, vieille ville espagnole".
On sait moins que le père d'Arthur Rimbaud avait vu le jour à Dôle où s'enracinait sa famille maternelle répondant au patronyme de Taillandier.  
C'est par son père Pierre qu'Alphonse de Lamartine, se prévaut de racines comtoises. Tout commence le 23 août 1749vdans la cité jurassienne de Morez, lorsque le Mâconnais, Louis-François de Lamartine, capitaine au régiment Monaco Infanterie, épouse Jeanne Eugénie Dronier. Un beau mariage car la promise apporte une dot non négligeable. Son père Claude-Antoine Dronier, seigneur du Villard de Pratz, est conseiller au parlement de Besançon. Quant à sa mère, Cécile-Eugénie Dolard, elle est la fille d’industriels enrichis par l'exploitation de l'énergie hydraulique.
Dans la corbeille de mariage figurent nombre de terres agricoles et forestières. Le marié aborde également la communauté avec un joli patrimoine composé de riches propriétés et de vignobles. On le voit, la famille dmu futur poète présentait de belles assis matérielles.
Bien que né à Mâcon, Lamartine chérissait le lien ancestral qui le rattachait à la terre comtoise. Dans son 76e entretien de son cours familier de littérature consacré à son ami jurassien, Louis Nicod de Ronchaud, l'auteur du "Lac", écrit: "Et moi aussi, j'ai la moitié de mon sang à cette source de montagne. J'ai la moitié de mes aïeux dans ces forêts, dans ces torrents, dans ces donjons de la vallée de St-Claude, et jusque dans  cette ville aujourd’hui si riche, si industrielle et si pastorale de Morez"

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